RÉDIGÉ PAR Raphaël

05/07/2018

Certaines erreurs de traduction ont des conséquences importantes pour une entreprise. Pour éviter de rater sa stratégie d'internationalisation, il est indispensable de sélectionner la meilleure agence de traduction

Développer votre entreprise à l’étranger peut décupler votre chiffre d'affaires. Cependant, votre internationalisation représente également un défi de taille : chaque pays possède sa propre culture et sa propre manière d’interpréter les messages publicitaires. 

Certaines entreprises l’ont compris à leurs dépens.

Parfois, le résultat est drôle et les conséquences limitées. Mais dans certains cas, la faute est gênante, voire sujette à controverse !

Découvrez 10 erreurs de traduction qui ont coûté très cher…

HSBC : ne faites rien !

Erreur de traduction de la banque HSBC qui lui a coûté très cher

Après la crise économique de 2008, le groupe bancaire international HSBC s’est lancé dans une importante campagne publicitaire.

La banque a imaginé un slogan simple : « Assume Nothing », que l’on peut traduire en français par « Ne supposez rien ». Mais contre toute attente, dans certains pays, la phrase choc s’est mystérieusement transformée en un « Do Nothing » qui n’avait alors rien de motivant pour les consommateurs.

En effet, proposer à son public de « Ne rien faire » est plutôt risqué et surtout, pas très vendeur.

Une mauvaise traduction qui a coûté à la banque la modique somme de… 10 millions de dollars !

Mango : une gamme esclave

Erreur de traduction de la marque Mango qui a eu de lourdes conséquences financières dans les pays francophones qui ont appelé au boycott de la marque

Réputée pour son côté chic et accessible, la marque de prêt-à-porter Mango a été boudée par de nombreux Français en 2013. Certains ont même demandé son boycott sur le territoire.

La raison de cette colère soudaine ? Une mauvaise traduction de l’espagnol vers le français. La nouvelle gamme d’accessoires baptisée « Esclava » a déchaîné les foudres du public, parce que le mot peut signifier « esclave ». Pourtant, « Esclava » peut également se traduire par « gourmette ».

Même si le terme semble approprié pour parler de bijoux, Mango a malheureusement compris à ses dépens qu’il fallait éviter ces mots à double sens.

Nike : les chaussures qui font grossir

Erreur de traduction publicitaire de la part de Nike

La marque Nike, pour lancer son édition spéciale des chaussures « Air Force One », a voulu broder de jolis mots en chinois sur les baskets. Elle a donc choisi deux signes : l’un signifiant « prospérité » et l’autre « chance ».

Deux belles promesses étonnamment mal accueillies en Chine… Et pour cause ! Mis côte à côte, ces deux signes ont un tout autre sens : ils se traduisent par « grossir ».

Difficile alors d’imaginer quelqu’un qui accepte de porter ces chaussures…

Parfois, une mauvaise traduction peut freiner toute envie d’acheter !

Milka : un chocolat alcoolisé à Dubaï

Erreur de traduction de Milka qui a eu des conséquences sur les marchés du golfe arabique

Certaines erreurs peuvent avoir des conséquences inattendues… Dans les pays du golfe Persique, la consommation d’alcool est interdite. Et l’arrivée du chocolat « Milka Oreo » sur le marché a fait énormément de bruit !

En effet, dans cette recette, on utilise de la liqueur de chocolat. Aux Émirats arabes unis, cette information a fait l’effet d’une bombe : persuadées que ce produit contenait de l’alcool, les autorités l’ont retiré du marché.

Après des tests en laboratoires, aucune trace d’alcool n’a été trouvée… Le terme 'liqueur' avait été traduit comme une boisson alcoolisée, alors même que la liqueur de chocolat n’a rien à voir avec de l’alcool !

Starbucks : un slogan osé !

CHECKLIST GRATUITE

Les secrets pour dénicher la meilleure agence de traduction

Connue pour ses boissons chaudes et ses petites gourmandises, l’enseigne Starbucks s’exporte partout dans le monde, ce qui ne rend pas la tâche facile aux chargés de communication.

En Allemagne, le groupe a utilisé le slogan « Enjoy your morning latte » pour encourager les clients à apprécier leur boisson chaude servie au petit-déjeuner. Mais il faut savoir qu’en Allemagne, « latte » signifie « érection ».

Le message n’a pas été accueilli comme prévu et la marque a dû changer sa stratégie pour rester politiquement correcte.

Clairol : qui veut acheter un bâton de fumier ?

Erreur de traduction de Clairol qui a eu des conséquences sur leurs ventes

Toujours en Allemagne, la marque Clairol a sorti un fer à friser qu'ils ont appelé « Mist Stick ». Malheureusement, en argot, le terme « mist » renvoie au fumier. Les Allemands pouvaient donc comprendre qu’ils allaient acheter un « bâton de fumier ».

Une idée qui ne donne pas vraiment envie, surtout dans l’univers chic et féminin de la coiffure !

Franck Perdue : le poulet affectueux

Erreur de traduction publicitaire pour Franck Perdue

Aux États-Unis, la marque Franck Perdue est particulièrement connue pour ses poulets. Pour une nouvelle campagne de communication, elle a lancé un slogan plutôt réussi : « It takes a tough man to make a tender chicken ». Cette expression peut être traduite de la manière suivante : « Seul un homme fort peut préparer un poulet tendre ».

Mais après avoir été mal traduit en Espagne, le message s’est transformé en « Seul un homme excité peut rendre un poulet affectueux ». Très étrange et vraiment pas vendeur !

Bière Coors : l’indigestion

Erreur de traduction publicitaire pour la marque de bière Coors.

Dans les pays anglo-saxons, le slogan des bières Coors était « Turn it loose », qui peut se traduire par « Relâchez la pression ».

Mais au moment de s’exporter en Espagne, la marque a très certainement regretté d’avoir voulu conserver cette idée, car cette détente promise avec une boisson fraîche s’est transformée en une annonce peu rassurante : « Vous aurez la diarrhée ».

Une erreur de traduction qui n’a pas aidé la marque à vendre ses bières !

Schweppes : un peu d’eau des toilettes ?

Erreur de traduction de la marque Schweppes dans une de leurs publicités

Lorsque Schweppes a décidé de lancer sa boisson tonique en Italie au début du siècle dernier, leur campagne publicitaire n’a pas eu l’effet escompté. En effet, son slogan initial était « Schweppes Tonic Water » que l’on peut traduire en français par « Schweppes, eau tonique ».

Toutefois, sa traduction italienne s’est avérée être un peu trop littérale. On parlait alors de « Schweppes toilet water ».

« L’eau des toilettes Schweppes » n’est effectivement pas la boisson la plus attirante. Cette mauvaise traduction a coûté cher à la marque. On peut même parler ici d’échec commercial !

Une mauvaise traduction perturbe le monde des finances

En mars 2006, une banale erreur de traduction commise par les médias américains a bouleversé les marchés financiers.

Alors que François Fillon évoquait de « bonnes nouvelles dans la parité entre l’euro et le dollar », les États-Unis ont compris que l’homme politique français parlait de 'parity' entre les deux monnaies.

En français, la parité renvoie au taux de change d’une devise par rapport à l’autre. Mais en anglais, « parity » signifie égalité parfaite entre deux monnaies.

Un contresens qui a causé des fluctuations inattendues sur les marchés financiers.

Conclusion

Quand on s’intéresse un peu à l’Histoire, on remarque que de mauvaises traductions ont déjà déclenché des conflits (il suffit de lire l’étonnante histoire liée à la tragédie d’Hiroshima).

Pour les marques et entreprises aussi, une mauvaise communication multilingue peut générer des incompréhensions, des contresens et parfois même des polémiques ! Puisque personne n’est à l’abri d’une petite erreur de traduction, il est vivement conseillé de tester plusieurs fois un slogan avant de l’appliquer dans un nouveau pays. Pensez aussi à vous entourer de traducteurs qualifiés…

Vous voulez éviter les erreurs en vous entourant de professionnels ? Vous ne savez cependant pas vers qui vous tourner ? Découvrez notre checklist gratuite, qui vous aidera à déterminer les critères d’une bonne agence de traduction.

CHECKLIST GRATUITE

Les secrets pour dénicher la meilleure agence de traduction

À propos de l'auteur

Raphaël

Passionné de communication et de webmarketing, Raphaël a créé Beelingwa en 2015 avec l'envie d'accompagner les entreprises de toutes tailles dans leur développement.

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}
>